Paroles de Bouddha .

Publié le par bea attitude



Il ne faut pas croire
quelque chose parce qu'un sage le dit,



Il ne faut pas croire
quelque chose parce que c'est d'usage,


Il ne faut pas croire
quelque chose parce que c'est écrit,


Il ne faut pas croire
quelque chose parce que c'est réputé être divin,


Il ne faut pas croire
quelque chose parce qu'autrui y croit.


Croyez
seulement ce que vous jugez être vrai pour vous





Bouddha



Nota : La racine sanscrite "Boud" qui signifie "éveil", est parfois écrite "bud" ou "bod". Et dans certaines transcriptions, on trouvera parfois la lettre "d" doublée, suivie ou non d’une lettre "h". Cela dépend uniquement de l’habitude de l’écrivain ou du traducteur. Il n’y a pas de règle stricte. Personnellement je préfère doubler le "d" car celui-ci doit être accentué, et j'utilise le "h" parce que c'est l'usage le plus courant. Ceci dit, voici quelques précisions qui m'ont été apportées par Roger Garin-Michaud :
  • En fait la translittération correcte est bien "bouddha" car le "dh" est un "d aspiré", lettre différente dans l'alphabet sanscrit des autres "d". Il y a 4 sons "d" en sanscrit. Dans le cas présent, le verbe est "bouddh" qui signifie "s'éveiller, se réveiller"... Si on écrit en devanagari (une des écritures du sanscrit) le mot "bouda" avec le premier type de "d" on exprimera un mot qui se traduit par : "âgé", "vieux", "sénile". Donc même la prononciation est très importante. De la même façon le mot "buddhi" (avec le "d aspiré") correspond en français à : "intellect", "intelligence", "sagesse", "sens", "esprit". "Budh" est également la racine du mot qui indique le jour de la semaine "mercredi", jour correspondant à la planète Mercure. Et en tant qu'adjectif il signifie "sage", "intelligent", "savant"... par contre un "buddhu" est le contraire : "stupide", "dément", "idiot", etc... Donc la façon de prononcer et d'écrire est très important.
Boubbha ou boudha vient du sanscrit.
  • Signifie simplement "éveillé".
  • C’est un titre, un adjectif, et non un nom.
  • Employé seul avec une majuscule, désigne le Bouddha historique, Siddhârta Gautama, dit "Shâkyamuni", qui vécut il y a 2 500 ans.
  • Avec une minuscule, désigne tous ceux qui, depuis, ont atteint l’état d’éveil, la vraie liberté.
  • Nous avons tous au fond de nous la nature de bouddha. Le vrai problème est d’en prendre conscience.



Ses Kaï ou principes, Précepte :

  • Signifie "Précepte" ou "Principe"
  • C'est le minimum de règles à observer scrupuleusement pour être digne d'un vrai éveillé.

  • La loi du Karma inclut 10 interdictions pour une vie saine :

    • ne pas tuer (Fu Se Shô Kaï)

    • ne pas voler (Fu Chû Tô Kaï)

    • ne pas avoir un comportement sexuel anormal (Fu Ni Yo Ku Kaï)

    • ne pas mentir (Fu Mo Yô Kaï)

    • ne pas abuser de nourriture et d’alcool ni consommer de drogue
    • (Fu Ko Shu Kaï)

    • ne pas critiquer ou médire (Fu Se Tsu Kaï)

    • ne pas se comparer aux autres (Fu Ji San Ki Ta Kaï)

    • ne pas être avare ni courir après la richesse (Fu Ken Don Kaï)

    • ne pas être sujet à la colère, à la perte de son contrôle (Fu Shin I Kaï)

    • ne pas avoir être irrespectueux des 3 Joyaux (Fu Bo Sambô Kaï)

  • Il est intéressant de comparer ces 10 interdictions avec les 10 commandements de la Bible.

Publié dans Késako

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